Les anciens prennent la parole

LES ANCIENS PRENNENT LA PAROLE

Le titre du récent ouvrage de Jean-Marie Charon et Adénora Pigeolat est très clair : Hier journaliste, ils ont quitté la profession (Entremises éditions, 2021).

Les auteurs se sont penchés sur un phénomène bien identifié : la durée moyenne des carrières des journalistes est désormais réduite à quinze ans. Nombre d'ex-bénéficiaires de La Chance en font l'expérience, d'autant que les jeunes issus de milieux modestes ne peuvent compter sur l'appui financier de leurs parents. Or les débuts de carrière sont souvent compliqués.

Quoi de mieux pour comprendre ces départs que de donner la parole à des jeunes journalistes ?

C'est ce qui a été fait lors de plusieurs évènements auxquels La Chance était conviée.

A la mi-juillet, au Festival international du journalisme de Couthures-sur-Garonne, Marc Epstein et Maxence Gil (promo 2017, reporter à RTL) ont participé à la table ronde « Journalisme un métier fermé… ou pas ? » en compagnie de Julie Joly, directrice générale de L'Obs et de David Dieudonné, directeur du News Lab de Google.

Auparavant, en mai, les Assises internationales du journalisme, à Tours, ont consacré une matinée entière aux dispositifs égalité des chances, avec une table ronde dédiée aux bénéficiaires des dispositifs. Emilie Cochaud-Kaminski (Promo 2011, correspondante de Libération à Stockholm) et Martin Zuber (Promo 2019, journaliste indépendant), ainsi que N'fanteh Minteh et Georey Lopes, passés par la prépa égalité des chances de l'ESJ-Bondy Blog, sont revenus sur leurs débuts de carrières. Tous ont fait part de leurs doutes, de leurs surprises et de leurs réussites, bien sûr.

La Chance a aussi participé aux Etats Généraux de la Formation et de l'Emploi des Jeunes journalistes organisés toute l'année par la Conférence des Ecoles de Journalisme. En mars, l'association a été conviée lors d'une journée de réflexion à l'Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine, consacrée à la diversité et aux problèmes rencontrés par les jeunes journalistes au sein des rédactions.

La Chance a formulé plusieurs pistes de réflexion en vue des journées de travail et de restitution, les 3 et 4 octobre.